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Sutton: Un look shack. Un intérieur ultra contemporain 

A VOIR:

Initialement construit comme un petit espace de stockage par le premier propriétaire qui était un bûcheron, le hangar a ensuite été réarrangé dans un refuge de forêt par les propriétaires suivants. La Colombière représente donc l’achèvement et la troisième phase de cette construction simple d’un étage dans une véritable retraite qui s’étend sur trois étages.
Dans une tentative de préserver la nature environnante, l’empreinte du bâtiment est restée intacte. Cette nouvelle phase s’est inspirée de la croissance naturelle des arbres. Le lien de l’arbre / de la maison au sol reste le même tout en se développant verticalement et en développant un volume aérien qui rappelle les auvents des arbres.
En suivant de tels principes, l’extension a été faite sans aucun arbre coupé ou machinerie lourde, ce qui aurait pu gâcher l’environnement naturel offert par la forêt. L’intérieur vertigineux de La Colombière est un espace peint en blanc. Les matériaux et la structure de la phase précédente sont maintenus et ininterrompus de sorte que l’addition agit comme une extension plutôt qu’une insertion.
Au rez-de-chaussée, un espace simple avec une structure exposée offre un lien direct entre les chambres et vers le sol de la forêt. Aux étages supérieurs, chaque pièce s’ouvre sur un vaste axe vertical creusé par une cage d’escalier ultra légère, une structure aérienne. Au dernier étage, une terrasse extérieure d’où l’on peut admirer les environs.
La Colombière est un refuge perché dans la forêt qui nous rappelle des huttes d’oiseaux.
Prix d’excellence de l’Ordre des Architectes du Québec, 2015
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Photos: Francis Pelletier
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