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Myriam Bernier et sa coopérative Factrie

Des lampes, des portefeuilles, des chapeaux, des jupes et que sais-je encore: La Factrie transmute la matière rejetée et lui redonne une seconde vie, un supplément d’âme. Bienvenue au royaume du collectif et de l’imagination.

À Dunham, les vieilles briques du Relais de la Diligence ont conservé l’esprit manufacturier du lieu. On fabriquait jadis ici de l’équipement acéricole. La Factrie, de par son caractère homo faber, conserve beaucoup de cette mission première. Mais avec une tangente beaucoup plus libre et débridée.

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La Factrie, c’est une coopérative de solidarité sans but lucratif dont la part la plus tangible est l’exploration de l’ecodesign, mais dont la mission, nous y reviendrons, est beaucoup plus vaste. Certains projets sont plus matures, d’autres sont en gestation et bénéficient ici d’un espace, de ressources matérielles et de conseils.

Myriam Bernier est une des fondatrices de la Factrie, à partir de laquelle elle opère sa propre compagnie, Mimi Laine d’Acier. Myriam crée des vêtements et des accessoires à partir de matériaux récupérés. Ainsi cette étonnante lampe conçue à partir d’une roue de vélo et dont l’abat-jour est constitué d’un patchwork de tissus. Elle fait aussi des vestes, des jupes, des tabliers pour enfants. Tout comme Myriam, Maryse Messier est scénographe de formation. Avec la Main dans le Sac, elle crée des mitaines, des capes, des costumes pour enfants et des bijoux. Jolaine Beauregard s’inscrit également dans cette mouvance créative et environnementale.

La récupération de la matière, explique Myriam Bernier, est faite par conviction mais aussi parce qu’elle permet d’abaisser considérablement les coûts de production.  « Le mot s’est passé dans la communauté qu’on fait de la récupération, ajoute la jeune femme, heureuse de cette reconnaissance par la communauté. On nous apporte plein d’affaires ! En échange, on crée des objets du quotidien, décorés, funkys et super abordables. »

La création se fait en fonction des fournitures glanées. La jeune ecodesigner note que cette contrainte génère des défis intéressants et que les artisans tentent de créer des produits complémentaires.

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